• EN
  • L’achat local percole en plusieurs vases qui devront communiquer

    On assiste à une prolifération des programmes vantant l’achat local. Les pays, les régions, les municipalités, même les quartiers y vont de leur plus local que le voisin. Le nôtre, « Bien fait ici », n’entend pas se positionner comme un concurrent. Voir ces différentes initiatives comme autant d’occasions arrimages semble la position positive à adopter.

    À titre d’exemple, la ministre déléguée à l’Économie, Lucie Lecours, accompagnée de la division Achat québécois et développement économique d’Investissement Québec, sont à mettre sur pied un programme distinct du Panier Bleu, visant cette fois à certifier les produits de toute catégorie comme étant réellement fabriqués en tout ou en partie au Québec.

    L’équipe de « Bien fait ici » est consultée sur le projet et ne cache pas aux autorités québécoises qu’elle offrira son concours sincère afin qu’un maximum de manufacturiers de La Belle Province participe au futur programme qui devrait être annoncé au printemps prochain.

    Dans la foulée du Vendredi fou, le gouvernement du Québec a lancé sa nouvelle pub télé Achetons québécois.

    « On continue également d’amasser des informations concernant les sommes investies par les administrations publiques provinciales pour épauler Aliments du Québec, Le Panier Bleu, Ontario Made, Excellence Nouveau-Brunswick et d’autres », révèle Célie Cournoyer, directrice des opérations de « Bien fait ici ». « On entend prendre appui sur les soutiens obtenus à des organismes aux missions similaires afin de légitimer les montants qui seront demandés au palier fédéral », précise Mme Cournoyer.

    Le fait que les slogans et programmes se multiplient contient-il un risque de pollution et de confusion? La question ne se pose même pas tellement la réponse est évidente.

    C’est pourquoi les représentations de l’équipe de « Bien fait ici » auprès des différents joueurs sur la scène de l’achat local consistent à s’assurer que les descriptions des certifications prétendues soient précises. La répétition de messages incitant à l’achat local sera porteuse dans la mesure que ce qui est présenté comme un produit d’ici respecte un cadre et des critères.

    « Bien fait ici » a sa niche précise, celle de n’accueillir que des produits fabriqués au pays, destinés au bâtiment résidentiel et satisfaisant les normes et codes de construction.  C’est notre proposition de valeur unique, ou comme il se dit anglais, notre USP « Unique Selling Proposition ». Et il faut y tenir » martèle Mme Cournoyer.

     

    Le phénomène des vitrines de produits classés selon leur origine atteint même Amazon. Par exemple, la boutique Fabriqué en France, lancée cette année et hébergée sur Amazon, propose des produits français allant de la mode à la beauté, en passant par articles de cuisine et maison, épicerie et boisson, jeux et jouets, fournitures de bureau, jardinage, bricolage, vêtements, etc.