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  • 100 entreprises participantes contribuent à l’orientation de notre demande de soutien fédéral

    Le gouvernement fédéral est disposé à recevoir des projets de regroupements d’employeurs afin de stimuler une relance socio-économique post-pandémie. Or, les motivations du programme « Bien fait ici » sont susceptibles de recouper plusieurs des intérêts de l’administration publique.

    Alors, après avoir mené des consultations auprès d’un échantillon de manufacturiers et de représentants des bannières partenaires, la permanence a invité l’ensemble des manufacturiers participants, les réseaux de détail des bannières et les membres des groupements d’achat qui supportent le programme à réagir à dix suggestions de pistes de requête pour sélectionner celles devant figurer dans la demande de subvention et d’appui qu’elle s’apprête à présenter au gouvernement du Canada.

    Nous avons retenu les 100 premiers questionnaires reçus à l’intérieur des quelques jours qu’a duré la consultation à la mi-mai. Il appert que les attentes formulées par les marchands ou leurs bannières diffèrent à plusieurs égards de celles exprimées par le monde manufacturier. En revanche, à l’égard de quelques-unes des dix pistes suggérées, certaines s’avèrent d’un intérêt convergent alors que d’autres n’intéressent à peu près personne. Dans les deux cas, c’est une bonne chose : des positions claires aideront à orienter le contenu de notre requête.

    Comme le graphique l’illustre, trois des enjeux sont ressortis du lot. Dans l’ordre, il s’agit de l’instauration d’un crédit d’impôt sur l’achat de produits accrédités par les clients, des incitatifs à la relocalisation d’activités manufacturières au pays et la création d’avantages financiers accordés aux bannières et aux marchands qui commandent des produits accrédités.

    « Il est certain que nous développerons un argumentaire qui respecte la volonté des dirigeants d’entreprises engagées dans « Bien fait ici » qui ont pris le temps de compléter notre enquête », promet Richard Darveau.

    Le président-directeur général du programme indique toutefois qu’il faudra demeurer à l’écoute de ce que le politique entend tirer lui aussi d’un éventuel partenariat. Ce qui amène M. Darveau à croire que ce sont surtout les idées suivantes que retiendra le gouvernement : une offensive média (télévision, magazines et journaux) auprès des propriétaires résidentiels, une série télé montrant la construction d’une résidence principalement avec des produits canadiens accrédités et le versement de cachets pour deux personnalités (francophone et anglophone) comme porte-paroles.

    Du point de vue de la permanence de « Bien fait ici », le fait que le programme ne soit vraiment pas arrivé à maturité et soit en fait encore à l’étape embryonnaire de son démarrage, toute action qui contribuera à établir la notoriété du label sera bienvenue.

    Lors des consultations qui ont précédé le sondage et certains commentaires reçus avec les sondages, un souhait s’est manifesté à plusieurs reprises. Celui de démontrer clairement les avantages de la consommation de biens fabriqués au pays. Et ce, autant pour en sensibiliser les acteurs clé au gouvernement que pour informer tous les Canadiens de l’impact de leurs choix par le biais d’une campagne de mobilisation grand public. On parle ici de l’économie et d’emplois bien sûr, mais aussi de facteurs écologiques, de durabilité, de valeur ajoutée au bâtiment, de confort chez soi et davantage.