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  • L’achat canadien reconnu sur la planète

    Bien que nous soyons en pleine mondialisation et que les gens voyagent plus que jamais, il y a une tendance parallèle à vouloir retracer la provenance des produits. Et ce faisant, le Canada se démarque nettement. Voilà pourquoi le programme « Bien fait ici | Well Made Here » arrive à un bon moment, non seulement pour stimuler l’achat domestique, mais aussi pour appuyer les ventes de produits canadiens sur les marchés extérieurs.

    Origine du « Made in »

    Aujourd’hui, l’identification sur les produits manufacturés au pays avec le « Made In Canada » permet, d’un point de vue commercial, de favoriser l’achat local.  Pourtant, à l’origine l’appellation « Made in » a été créé pour un tout autre objectif.

    C’est dans les années 1890 que le « Made in » a fait son apparition.  La Grande-Bretagne voulant inciter les consommateurs à choisir des produits britanniques a mis en place une mesure protectionniste pour stopper la popularité des produits originaires de l’Allemagne. À partir de 1887, le label informel « Made in Germany » fut apposé sur les produits faits en Allemagne pour les différencier facilement des autres.

    Cette action des autorités Britanniques s’est retournée contre eux.  En effet, les ventes des produits « Made in Germany » se sont accrues. La réputation de la qualité de ces produits étant appréciée du consommateur britannique, ce dernier pouvait maintenant les trouver facilement.  Par la suite, les exportateurs ont appliqué eux-mêmes la mention sur leurs produits.

    Le succès connu par les produits allemands en inspira d’autres à mentionner l’origine de fabrication et l’appellation « Made in » à pris un caractère officiel; les produits ayant cette mention doivent répondre à des critères bien précis.

    Les « Made in » les plus valorisés

    Le portail de statistiques « Statista » a publié en mars 2017 un rapport  sur les « Made in » les plus utilisé dans le monde : MADE-IN-CONTRY-INDEX. Ce rapport est l’aboutissement d’une enquête menée dans plus de 50 pays, auprès de 43 000 consommateurs, avec la collaboration de l’Institut Dalia Research.

    L’Allemagne, par qui, indirectement, ce mouvement est né, trône au premier rang du classement avec un indice de valorisation de 100. La Suisse le suivant de très près avec un score de 98.

    Les produits canadiens font également bonne figure en se hissant dans le top 10, ayant été bien évalués pour obtenir un indice de 85/100, permettant de s’inscrire à la 8e place.